SEQUENCE CALME ATTITUDE – 6

La tendance à se juger soi-même de manière douloureuse et irrationnelle amoindrit significativement la capacité à faire avec le regard de l’autre.

Plus vous vous critiquez de manière malveillante, plus vous risquez de prendre les projections des autres pour des attaques personnelles. Vous aurez tendance à faire des suppositions irrationnelles sur les intentions et les attitudes d’autrui qui viendront à leur tour nourrir ce regard dévalorisant que vous vous infligez.

Ce cercle vicieux ne prendra fin que lorsque vous l’aurez reconnu, conscientisé et accepté. Par exemple, prenez du recul quand vous sentez une émotion de rejet pour vous-même et voici ce qui pourrait se passer : « Ok, je me rejette en ce moment (c’est l’observation sans jugement). Qu’est-ce qui se passe (c’est mettre de la conscience)? J’inspire et j’expire plusieurs fois profondément (apaisement émotionnel). Peut-être que je peux améliorer quelque chose, ce serait quoi (ajustement créateur)? Qu’est-ce que j’ai envie de me dire de bon pour prendre soin de moi (pensée positive et créatrice)? Que s’est-il réellement passé (revenir au concret, mettre du sens, mentaliser). Ok, je peux être moi, avec mes faiblesses et être bien quand même (se remettre dans une pensée d’abondance) ».

La qualité du regard que l’on pose sur soi se construit dans notre enfance, principalement en lien avec notre figure paternelle. C’est au travers du regard du père et de sa capacité à être en relation avec son enfant que l’enjeu de l’estime de soi prend forme. Si la figure paternelle est dysrégulée de manière chronique, l’enfant devra s’adapter en trouvant des stratégies de survie. Il pourra alors aller dans un type d’estime de soi en hyper (je suis le ou la meilleur.e, les autres sont moins bons que moi) ou à l’inverse, dans un type d’estime de soi en hypo (je suis nul.e, les autres sont tellement mieux), avec toutes les nuances qui s’imposent.

De ce vécu découle des croyances sur soi qui viennent influencer les relations, avec les autres, mais aussi de soi à soi. Bien heureusement, rien n’est déterminé dans le comportement humain et cela se travaille en thérapie de manière efficace.

SEQUENCE CALME ATTITUDE – 4

4ème conseil

Etes-vous dans ce cas?

Parmi les personnes que j’accompagne, nombre d’entre-elles voudraient ne rien ressentir, être si lisses que rien ne pourrait s’accrocher à leur cœur et à leur âme. Elles voudraient enfin avoir la paix.

Dans leur souffrance, elles apprennent peu-à-peu à reconnaître ce qui se passe en elles, à faire des liens entre leurs émotions douloureuses, les sensations parfois insupportables émises par leur corps et les situations inachevées de leur passé. Cette regard appliqué à elle-même, avec mon soutien bienveillant, va les emmener vers plus d’acceptation. Ce travail fait avec bonté envers soi-même permet de nouveaux ajustements créateurs, de se pacifier et le résultat en est une plus efficiente régulation émotionnelle.

Dans ce patient effort, ces personnes apprennent à respirer, à s’actualiser, à verbaliser, à se détendre et à résoudre les difficultés quand elles arrivent.

Une personne qui vous impressionne par sa capacité à rester calme ressent beaucoup de choses. Elle y arrive soit parce que c’est un faux-self (un masque social) qu’elle s’est construite et ce n’est pas ce qu’on veut, car cela ne résout rien, bien au contraire, soit parce qu’elle a appris à être en paix avec ses émotions et tout simplement, avec elle-même. Dans ce dernier cas, ses sensations et émotions seront vécues comme une preuve de santé psychique avec du sens. Fortes de cela, elles seront en capacité de choisir comment elles souhaitent vivre l’instant, en prenant la responsabilité de leurs émotions.

#thérapie#respirer#zenattitude#gestalt
#oseretresoi#prisedeconscience#gestalt#émotionnel#sensitif#valais#chatelain
#psychology

SEQUENCE CALME ATTITUDE – 3

3ème conseil

En cas de conflit, la colère vous envahit? Vous vous sentez en difficulté avec elle?

Je vous donne quelques pistes pour vous aider à vous réguler :

1) Lâchez le besoin d’avoir raison à tout prix, cela ne fait que renforcer l’agressivité de votre interlocuteur et prenez un peu de hauteur : qu’est-ce qui est vraiment en jeu en ce moment? Souvent, le conflit est une aubaine pour comprendre ce qui est important pour soi. Parlez en « je » tout en laissant de la place à l’autre pour qu’il puisse aussi s’exprimer. Ex : « Je suis en colère, je ne me sens pas écouté(e) et j’ai besoin que tu fasses l’effort de me comprendre. Est-ce que tu veux bien me laisser parler et je t’écouterai ensuite? ».

2) Poser un cadre de respect mutuel, même en pleine tourmente, aide à se recentrer sur l’essentiel et à trouver une forme d’entente.

3) On ne change pas l’autre! Il fait avec ce qu’il a et ce qu’il est. Là, déjà, ça calme et remet un peu d’empathie et d’acceptation; agissez de même pour vous, afin de vous accepter là où vous en êtes. Vous faites de votre mieux.

4) Pensez à respirez pour vous amener du calme et de la concentration. Acceptez que tout ne peut pas toujours être réglé en une fois.

5) Prenez votre responsabilité : comment voulez-vous vivre la situation? En vous déchaînant ou en gardant votre énergie pour décider de ce qui est bon pour vous?

6) Si c’est trop intense et/ou que l’autre ne coopère pas : sortez, éloignez-vous et dépensez l’excédent d’énergie que la colère provoque de la manière la plus juste pour vous (marcher, courir, respirer bruyamment, mettre votre attention sur la nature autour de vous, etc.).

#gestalt#soutien#zenattitude#thérapie
#gardersoncalme#respirer
#communication#Respect#écoute
#psychologie#colère